Dans ce premier roman suffoquant, Inès Bayard dissèque la vie conjugale d'une jeune femme à travers le prisme du viol. Un récit remarquablement dérangeant.
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C'est un livre très fort, très dur, très difficile par moment, à l'image d'un viol. Marie s'est fait violer et décide de cacher son viol, sa vie bascule complètement mais personne ne s'en rend compte, ni son mari, ni ses parents, ni sa sœur, ni ses amis. Elle tombe petit à petit dans une espèce de déchéance, de profonde dépression, de dégout d'elle même et des autres, qui ne comprennent pas sa souffrance, qui ne la voient même pas voire ne veulent pas la voir. Ce livre m'a rappelé "Je me suis tueé de Matthieu Ménégaux mais il est plus percutant, plus violent, dans les mots, les actes, les pensées. Il est à mon avis beaucoup plus cash, plus concret. On n'a pas Marie la coupable, on voit la victime du viol, tous les effets que ça a sur elle et que personne ne décèle. Je vous le conseille vivement.
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